Chez l'enfant
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Bilan psychométrique pour évaluer une potentielle précocité intellectuelle, un retard mental ou tout simplement les points forts et les points faibles de l'enfant.
De 6 à 16 ans pour la WISC V.
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Bilan neuropsychologique pour difficultés d'apprentissage, troubles des apprentissage ou du développement (dys) : expression écrite ou orale, coordination des mouvements.
De 5 ans à 16 ans pour la NEPSY II.
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Bilans neuropsychologiques dans le cas de troubles du comportement, de difficultés attentionnelles (TDAH).
De 6 à 13 ans pour la TEA-Ch.
Le bilan attentionnel n'est jamais passé seul : il intervient après une évaluation globale (WISC).
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Bilans neuropsychologiques pour envisager une orientation scolaire (IME, ITEP, ULIS, SEGPA, filières générales, technologiques, professionnelles).
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Bilans projectifs pour faire le point sur la sphère affective de l'enfant, ses mécanismes de défense, pulsions, désirs, angoisses.
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Lien avec les équipes enseignantes, la MDPH ou les rééducateurs.
Bilans enfants
Vous n'êtes pas sûr de ce que vous cherchez : un bilan psychométrique ? Attentionnel ? Un suivi psychologique ?
Parlons-en !
Le préalable des bilans chez l'enfant sera un entretien d'anamnèse.
Nous déciderons de la pertinence du bilan ensemble lors de ce rendez-vous.
Pour rappel, un bilan attentionnel sera toujours précédé d'un bilan psychométrique : nous n'allons pas chez l'orthoptiste sans un bilan ophtalmologique ;-)
Mon enfant est-il surdoué ?
Article inspiré d'ici
La lecture
Nombreux sont les sujets à haut potentiel intellectuel qui apprennent à lire avant le CP. Ils s’intéressent aux dictionnaires et encyclopédies, peuvent dévorer tout ce qui est à portée de leur main. Par contre, ils peuvent rencontrer des difficultés quand il s’agit de passer à l'écrit : mais oui, écrire, c'est long, c'est coûteux. Le temps d'écrire une phrase, le haut potentiel a déjà terminé sa rédaction dans sa tête.
Les facultés d’apprentissage
L’enfant précoce apprend et surtout comprend très vite. Sa compréhension est globale et synthétique et il n’apprend pas à analyser. Il déteste la routine et les répétitions. Supportant mal l’échec, il manque de ténacité face aux difficultés. Cet aspect des choses peut être très pénalisant dans sa vie scolaire et est à la source de nombreux problèmes.
La curiosité
L’enfant précoce est très curieux. Il profite de chaque occasion pour étancher sa soif d’apprendre. Il s’intéressera fréquemment à des sujets qui ne semblent pas de son âge. La mort, les origines de la vie, l’espace, sont autant de sujets de discussion qui le passionnent, souvent très jeune. Si votre enfant de 3 ans vous demande sans cesse “pourquoi ?”, interrogez-vous sur ses autres traits de caractère.
Le langage
Bien sûr, on a tous entendu parler de “petits génies” qui parlaient à quelques mois. Mais paradoxalement, les enfants précoces ne parlent pas souvent plus tôt que les autres enfants. Par contre ils s’expriment généralement avec beaucoup d’aisance et construisent leurs phrases sans forcément passer par la phase du “parler-bébé”. Les conversations avec les adultes les intéressent et ils les mettent à profit pour utiliser un vocabulaire riche et varié.
La solitude
L’enfant précoce est rarement celui autour duquel les groupes se forment. Il perçoit sa différence comme un défaut et peu avoir du mal à s’insérer socialement. Ne voulant pas se faire remarquer, il peut aller jusqu’à s’automutiler psychologiquement et jouer un rôle de composition, même très jeune (dès les premières années de maternelle). Cela le rend souvent indétectable par des enseignants non formés.
Le perfectionnisme
L'enfant à haut potentiel intellectuel est souvent perfectionniste, ce qui se traduit par moments par une certaine lenteur à exécuter des tâches qui paraissent simples aux autres.
L’hypersensibilité
L’enfant précoce est fréquemment hypersensible. Il ne supporte pas l’injustice qui lui semble illogique, que ce soit à son encontre ou vis-à-vis des autres. Il fait souvent preuve d’altruisme. Son sens esthétique est très développé, qu’il s’agisse d’art ou d’environnement, auquel il attache une grande importance.
La dyssynchronie
Les enfants précoces surprennent par le décalage entre leurs remarques pertinentes et les maladresses dont ils font preuve dans certaines activités. Par conséquent, leur comportement est souvent perçu comme puéril et négatif par les autres.
La distraction
Dès qu’un sujet l’ennuie, l’enfant précoce s’évade par la pensée. Il se crée alors des univers à lui où il s’évade quand il en ressent le besoin. Il donne alors l’impression qu’il est attentif, mais son esprit est ailleurs. Quand le sujet l’intéresse, il est cependant capable d’une grande concentration.
L’humour
Fréquent et précoce, le recours à l’humour permet à l'enfant à haut potentiel d’adopter une position distanciée par rapport aux évènements. Plus que tout autre, il a besoin de ce regard d’observateur, comme s’il était étranger à son entourage. Cet humour peut être en décalage avec l'âge de l'enfant.
L’esprit critique
L’enfant précoce voit rapidement les failles d’une personne, même adulte, ou d’une démonstration, même complexe, et n’hésite donc pas à les dénoncer. Il est également très habile pour justifier ses propres actes à posteriori. Cet esprit critique peut servir les intérêts de l'enfant, qui se lance alors dans un rapport de force avec ses pairs et plus souvent avec les adultes, dont il évalue le positionnement et critique les arguments.
Les centres d’intérêt
Les EIP sont souvent attirés très tôt par l’univers, la préhistoire (les fameux dinosaures), l’astronomie, les origines de l’homme. Ils adorent aussi les jeux compliqués, qui peuvent leur apporter quelque chose. Ils détestent les efforts vains. Les enfants précoces ont des passions mais peuvent en changer rapidement, dès lors qu’ils estiment en avoir fait le tour.